Une partie importante du territoire se trouve à un niveau tel que les crues du Rhône les submergeaient fréquemment, à partir d’un débit de l’ordre de 1000 à 1200 m3/s.
Le SIDCEHR a donc réalisé des ouvrages dans le cadre de l’aménagement concédé de Sault-Brénaz.
La surface totale concernée est de l’ordre de 2300 hectares.
Le SIDCEHR doit par ses aménagements :
Ceci se traduit par :
Le décret n°2007-1735 du 11 décembre 2007 prévoit un régime de classement pour tous les ouvrages hydrauliques et la réalisation d’études de dangers pour les ouvrages de classes A et B
Pour la concession du barrage de Sault Brenaz exploité par la CNR sur le fleuve Rhône, les digues de Sault Brenaz sont classées B (sur classement pour des raisons liées à la sécurité).
En rive gauche, la digue de 7 km traverse la lône des Chèvres. La lône constitue un bassin tampon important garantissant une bonne répartition des échanges des débits de submersion et de ressuyage.
En rive droite, la boucle du Saugey assure cette fonction. La digue est de 3 km
Elles permettent d’évacuer vers le Rhône les eaux de ruissellement des bassins versants locaux situés de part et d’autre du Rhône et de régler les niveaux de nappes phréatiques.
Les débits d’équipement de ces stations, conçues pour évacuer les crues des affluents, sont
Ils permettent, lorsque le débit du Rhône dépasse 1 600 m3/s de remplir le polder constitué par les digues afin d’éviter tout déversement sur celles-ci.
Ils participent au ressuyage de la plaine lorsqu’elle a été submergée par une crue importante.
Les ouvrages de garde ont un pertuis dimensionné pour permettre l’évacuation de la crue décennale des affluents et également pour que la durée des submersions des crues supérieures à 1 600 m3/s ne soit pas plus longue qu’à l’état naturel.
3 sont équipés d’une vanne et 2 d’une pompe
Ils permettent d’isoler le polder partiellement protégé de Rive Droite. Les niveaux sont maintenus dans les fossés de façon gravitaire tant que les cotes de la nappe phréatique le permettent.
Quand l’évacuation gravitaire devient impossible, les ouvrages sont fermés et les niveaux sont alors maintenus par pompage, les ouvrages étant, sauf celui du milieu, équipés de pompes.
Equipé d’une vanne et de 3 pompes, il est destiné au réglage de la nappe phréatique dans le casier Sud de Reynieu quand la passe de noyage de Rive Gauche est ouverte.
Il permet le ressuyage du casier dit « de Tours » de façon gravitaire.
Elle permet en période de bas débits d’alimenter la lône à partir de l’eau du Rhône
Les travaux engagés par le SIDCEHR depuis sa création sont valorisés à hauteur de : 5.485.050 € (état de l’actif)
Avant la submersion de la plaine, dont le processus et les bornes de niveaux sont définis par des consignes de sécurité (proposées par la CNR et le SIDCEHR et validées par la DREAL – ex DRIRE), le niveau est réglé dans les casiers en fonction des saisons et des cultures.
L’exploitation est conduite de façon à maintenir un niveau le plus haut possible, compatible avec l’activité agricole, destiné à favoriser la conservation des zones humides des plaines protégées.
Ce niveau fixé ne peut être inférieur à (202,50) au droit de chacune des deux stations.
Les vannes des passes de noyage sont normalement fermées et les stations de pompage sont en service avec des cotes de réglage adaptées à la demande du Syndicat.
Toutefois, en vue de limiter la consommation en énergie électrique, le SIDCEHR peut arrêter les stations de relevage, et ouvrir les passes de noyage, tant que le niveau du Rhône, détecté au droit de la station de rive gauche reste inférieur à (203,80).
Ces dispositions sont notamment appliquées, de mai à septembre inclus, dans la mesure où elles restent compatibles avec l’activité agricole, dans le but de favoriser la circulation des poissons notamment au moment du frai.
Le SIDCEHR confie l’exploitation des ouvrages à un prestataire.
Un service d’astreinte est mis en place lorsque les conditions de débits ou de niveaux du Rhône et des plaines sont susceptibles d’entraîner des manœuvres sur les ouvrages.-